Réfection du toit de la mairie

Entretien des bâtiments publics : Nécessité de préserver notre patrimoine local
 
« La municipalité a souhaité procéder à la réfection d’une partie du  toit des bâtiments de la Mairie. Les pignons, les chenaux devant être restaurés assez rapidement afin d’éviter une dégradation trop importante.

En effet, l’entretien des bâtiments public, en particulier sur des constructions anciennes, mérite une attention et un savoir-faire particulier. Le choix de la période d’intervention des entreprises, doit également coïncider avec les vacances scolaires, pour ne pas gêner la circulation et le stationnement autour de l’école.
C’est donc cet été que l’échafaudage a été posé en façade, afin d’accéder facilement au toit.
Le bâtiment de la Mairie et de l’école, construction datant de 1884, nous offre une idée très précise de la situation politique et économique de l’époque, une avancée incroyable dans le domaine de l’éducation et du « service public ». Un accès direct à l’instruction, ouvert à tous, laïque et gratuit, devenant obligatoire pour les enfants de 6 à 13 ans après la loi de Jules Ferry en 1881.
Une véritable invitation à la curiosité est désormais lancée aux Conilhacois, aux visiteurs souhaitant avoir un oeil un peut plus aguerrit sur notre patrimoine, à venir admirer de plus près la bâtisse, afin d’y retrouver les symboles délibérément placés en façade:
La République par la Marianne qui domine l’édifice et s’élance vers le ciel encadrée par une voûte céleste.
Sur les côtés de la fenêtre principale, les lettres R et F sont mises en valeur par le cerclage des sculptures.
Au dessus des fenêtres du rez-de-chaussée, des outils suggèrent, quant à eux d’autres symboles à la fois maçonniques, les loges étaient très puissantes à cette époque, mais aussi d’origine compagnonnique.
A droite nous trouvons le compas, la truelle et le rapporteur ; à gauche le compas, le marteau et l’équerre.
Dans la symbolique maçonnique, ces outils d’architecte comme le compas, signifie justice, tempérance, et figure l’intelligence, les idées, l’esprit. L’équerre, quant à elle, signifie sagesse, rectitude, droiture mais aussi la matière, l’effort, le métier, le travail.
C’est dire si il était important de « marquer » à vie ces valeurs sur des bâtiments publics, représentant l’Etat et le République après des années de tumultes d’un pouvoir balançant sans cesse de Monarchie à République. »

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