Les contes africains de Koami Vignon s’invitent à Conilhac

L’association« La Sabatière » et la Mairie propose deux soirées autour de l’Afrique: « Contes africains » le 18 aout et une soirée théatre « conversation sur le rivage du monde » le 19 aout 2016.

Spectacles nocturnes et gratuits dans la cours de la salle Michel Olive le 18 aout et à la salle des fêtes le 19 aout.
« La maudite calebasse et autres contes » par le conteur  Koami Vignon (Togo / Burkina) le 18 aout dans la cour de la salle Michel Olive. Tout public.
Le contexte:
Le spectateur est au cœur du spectacle, pris à parti par le conteur qui l’amène dans ses histoires d’hommes et d’animaux. Le conteur nous amène en Afrique. Il nous montre sa faune, ses multiples cultures et traditions, les saisons, la savane, la vie quotidienne, la parole des sages. Il nous dévoile ses peurs, ses espoirs et ses joies. Spectacle à voir en famille pour un pur moment de partage et d’émotion.
Quelques mots sur Koami :
Comédien de formation, Koami est un conteur réputé au Mali où il habite aujourd’hui. Il dirige des ateliers théâtres à Bamako et a réalisé deux mises en scènes. Ses contes ont pour cadre l’Afrique de l’Ouest. Il choisit de jouer ses personnages et de les mettre en scène comme au théâtre. Il s’appuie sur l’interaction avec le public  pour créer une ambiance conviviale et chaleureuse, faite de rire et d’émotions. Parfois, il entonne même des chants de pays qu’il a traversés.
« Conversation sur le Rivage du Monde »
L’association« La Sabatière » et la Mairie propose deux soirées autour de l’Afrique: « Contes africains » le 18 aout et une soirée théatre « conversation sur le rivage du monde » le 19 aout 2016.
Spectacles nocturnes et gratuits dans la cours de la salle Michel Olive le 18 aout et à la salle des fêtes le 19 aout.
La pièce « Conversation sur le Rivage du Monde » propose un regard croisé sur l’immigration clandestine entre un auteur suisse Michel Beretti, une metteuse en scène française Amandine Sagnes, une comédienne malienne Mama Koné et un comédien burkinabé Koami Vignon.
L’HISTOIRE
Dans une grande ville des Etats-Unis d’Amérique pour s’abriter de l’averse, une jeune femme entre au hasard dans le premier café venu où un serveur attend ses clients.
Tous deux sont Noirs. La conversation s’engage, tissée de faux-semblants et de mensonges. Tous deux s’inventent des vies, jusqu’à ce que chacun se trouve contraint par l’autre d’avouer qu’il raconte des histoires. Ils découvrent qu’ils sont tous deux Africains, tous deux clandestins. Ils se confient leur invraisemblable périple, elle pour retrouver son mari qui n’a plus donné de nouvelles depuis deux ans, lui pour fuir un pays devenu dangereux et entrer dans le rêve américain. Ils se confient leurs aventures pourtant plus vraies que tous leurs contes.
DISTRIBUTION
Mise en scène : Amandine Sagnes (France)
Distribution : Mama Koné (Mali) Koami Vignon (Togo / Burkina)
Auteur : Michel Beretti (France / Bénin)
Chorégraphie : Jean Kassim Dembélé
Musique : Archive
Coproduction : – Institut Français du Mali  – Coopération Suisse du Mali
Réalisation : Compagnie Côté Court
Coréalisation : Association Layidou – Théâtre du Regain
Note d’intention de la metteuse en scène : Amandine Sagnes
Deux comédiens sur scène et pourtant cette pièce n’est pas un duo. Ces deux naufragés rescapés de l’immigration clandestine se livrent l’un à l’autre, s’accrochent l’un à l’autre. Les comédiens jouent ensemble pourtant cette rencontre impossible nous donne à voir deux solos dans un duo étonnant d’humour et d’émotion.
Ils racontent l’horreur de la traversée, leurs espérances, leurs désespoirs, leurs peurs. Elle vient d’arriver. Lui n’est plus qu’une caricature du noir américain, s’éloignant de ses racines chaque jour un peu plus.
La lumière et la mise en scène sont pleinement au service des comédiens qui nous livrent une histoire d’une actualité brûlante avec une émotion qui ne laissera personne indifférant. L’univers épuré met en lumière la performance éblouissante de ces deux grands comédiens.
Les espaces de danse contemporaine et les espaces musicaux donnent à la pièce une modernité évidente.
Les artistes d’aujourd’hui ne peuvent rester insensibles aux drames qui se jouent sur nos mers et nos océans. Lorsque l’on est une jeune metteuse en scène vivant dans la 6ème puissance mondiale, que pouvons-nous savoir du désespoir qui pousse de nombreux Africains à quitter ceux qu’ils aiment et à mettre leur vie en danger pour tenter leur chance ailleurs ?
L’espoir sera-t-il toujours plus fort que la peur de la mort ? Cette pièce est sobre et puissante, belle et utile.